4 réflexions sur « petits poèmes d’été 13 »

    1. Les oiseaux, entre terre et ciel sont nos intermédiaires. Ils sont les animaux préférés des poètes qui eux depuis pindare se voient chamanes entre les hommes et les dieux. La pierre tombée fait naître un chant qui n’arrête pas de s’étendre.
      J’ai voulu rêver cela puisque ces mythologies n’existent plus depuis bien longtemps. Cette pierre tombée est une pierre levée à l’envers. J’ai pensé au bleu adorable de Hölderlin.
      C’est dire si j’ai mêlé quantité de niveaux comme on mélange les couleurs.
      L’espace est cette inquiétude de ne plus pouvoir mesurer métaphysiquement ce qui sépare la terre-prose du ciel de poésie.
      Moins Sisyphe que Eschyle dont on nous dit qu’il est mort en recevant une coque de tortue sur la tête.
      Il s’est passé des choses – encore ne dis-je pas tout- depuis l’envol de cet oiseau

      1. C’est une belle méditation mais le poème suffit comme l’oiseau, aurait commenté José Ensch.

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