La jeune fille et l’alcool (monologue)

J’ai été invité à écrire un monologue sur l’alcool et les jeunes, lors de la représentation de la pièce annoncée: Addictions et contradictions (déclarée à la SACD).
J’ai utilisé le personnage d’une jeune fille pour présenter le problème.

Ouaaah, qu’est-ce qu’on s’est marré ! Qu’est-ce qu’on s’est marré !Ouais ouais, oh, il faut pas exagérer ! Comment ? Ouais, on a cassé toutes les vitres de la salle des fêtes, des bouts de verre partout ! Ouais, je sais mais bon c’était l’anniversaire de Nicolas, faut bien s’marrer ! C’est pas tous les jours… vous dites ? Écoutez, non, attendez Madame la psychologue, je vais vous dire… oui, c’est le juge qui m’envoie, mais faut me signer mon papier comme quoi je vous ai bien visitée… ouais, c’est ça, comme quoi je vous ai « consultée », ouais consultée… Faut consulter une psychologue qu’il m’a dit, le juge, mais bon après basta, hein ! On va pas en faire un fromage de cette histoire. Vous signez et on se dit au revoir. Moi, les psys, je me méfie, c’est fouineur et compagnie !

Ben ouais, on a trop bu, ça c’est sûr, j’avoue. De quoi ? Qu’est-ce qu’on a bu ? Oh, on a bu de tout ! En gros on a attaqué à la bière et on a fini à la vodka, ben ouais ! Mais vous buvez pas vous, madame la psychologue ? Ouais, je vois, vous avec un demi de bière vous êtes déjà bourrée ! Vous avez une tête à pas tenir l’alcool, ça c’est sûr !

Comment ? L’incendie ? Quel incendie ? Ah ouais, on a foutu un peu le feu, c’est vrai, y’en avaient qui clopaient dans un coin, normal , le rideau du fond a pris feu dans la salle des fêtes, enfin je sais pas trop comment ça s’est passé, mais ça c’était après, à la fin. Au début on dansait sympa, cool, genre pépère et mémère – comme vous quoi ! – pis à la fin ça a dégénéré, je me souviens un peu des pompiers qui débarquent avec les lances à eau, mais j’étais déjà dans les vapes, faut bien le dire, avec tout ce que je m’étais enfilée ; tiens pour vous dire, je me serais prise une douche avec la lance à incendie, je suis pas sûre que j’aurais dessoûlé ! Comment ? Non, le feu c’est pas moi et pis faut bien qu’on s’amuse ! L’eau là, quand ça a coulé pour éteindre le feu, ah qu’est-ce qu’on s’est marré ! Ah si, on a bien rigolé.

Les dégâts ? Les dégâts de quoi ? Ah oui, les vitres en miettes ouais bof, faut pas pousser, et le mur du fond, juste un peu cramé sur les bords comme une tarte qui serait restée un peu longtemps dans le four ! Y’a pas eu de morts, non, y’a pas eu de morts, alors faut pas pousser ! Comment ? Ah y’en a eu à l’hôpital ? Ah oui, d’accord, non j’étais pas au courant ! Ah oui, y z’étaient ivres morts… mais quand même ils sont pas morts ! Alors arrêtez un peu avec ça ! Faut pas exagérer ! C’est pas si grave ! Toujours à dramatiser ! On se croirait sur une scène de théâtre !!.. Les dégâts, là, c’est que des dégâts matériels… ouais, ouais, c’est papa qui paiera… enfin pour mon père, ça fait dix ans que je l’ai pas vu. Tiens ça me fera l’occasion de le voir ; je vois la scène d’ici : « Bonjour papa, tiens voilà la facture ! Paye ! » La tronche du mec !

Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ? On est des irresponsables ? Ben ouais, c’est ce qu’on a dit au juge quand on est passés au tribunal le lendemain matin, on est des jeunes faut bien s’marrer, qu’on a dit au juge ! C’était l’anniversaire de Nicolas, voilà le pourquoi du comment de la chose ! Ben ouais ! Dites, la psychologue, vous allez me le signer mon papier comme quoi je vous ai consultée ?
Comment ? Pourquoi je bois comme ça ? Ah non, là, vous poussez un peu là, c’est à vous, la psychologue, de répondre à des questions pareilles ! Moi, je veux me marrer, c’est tout. Une fête sans alcool c’est comme une soupe sans sel ; attends, une fête sans alcool t’as vu ça où toi ? Sans alcool, non mais attends, je rêve là, non je rêve, attends vous avez bien dit SANS alcool ! Vous vivez dans la lune vous !…. Je vais vous dire, si y’a pas d’alcool, c’est plus un anniversaire c’est un enterrement !

Déjà que c’est pas drôle d’avoir 17 ans ! Comment ? Qu’est-ce qui est pas « drôle » ?Ben je sais pas moi, au lycée tout ça… non, non, je veux pas parler de ça… non, l’école je m’en fous ! C’est quoi le problème ? MON problème ? Ben je sais pas moi, un truc comme les parents sur le dos par exemple : moi, c’est le beau-père qui me déteste, une vraie teigne, je me demande comment ma mère peut le supporter… et avec ça moche comme un pou ! Oh pis c’est pas le sujet. Le sujet, il est simple : faut bien s’marrer, sinon le week-end tu fais quoi dans ce bled ? Des rats morts ! On s’ennuie comme des rats morts ! Voilà le problème !

Encore des questions la psychologue ? Allez-y, mais après vous me signez le papier du juge comme quoi je vous ai consultée… Comment quoi ? Comment on s’est retrouvée à 50 au lieu des 25 prévus au départ ? Eh dites donc, c’est pas tous les jours l’anniversaire de Nicolas, alors on a tweeté et dans le bled on s’ennuie tellement qu’ils sont tous venus. Qu’est-ce qu’on s’est marré ! Comment ? Ah non, ceux qui ont foutu le feu je les connais pas, non. Ouais, ouais, en sortant ils ont cassé des bouteilles sur le parking, ouais, je sais bien tout ça, mais faut bien s’marrer ! Ah ouaiaiais…y’en a après ils ont fait un rodéo avec une voiture et évidemment ils ont éraflé un peu une vingtaine de bagnoles sur le parking, mais bon c’est de la tôle froissée, normal, ils étaient quand même bien bourrés ! Ouais, je reconnais que c’est pas très malin, mais quand on a bu faut excuser! Ouais, encore des dégâts, oh vous allez pas remettre ça encore, ça va, on s’excuse et puis on n’en parle plus ! Je m’excuse, voilà, je m’excuse, vous êtes contente ?!!

Remarquez, le juge ils nous a collé à tous des punitions ! Ah si, il nous a punis ! Tenez moi je suis obligée de venir vous voir, alors. Obligée qu’il m’a dit, le juge ! Obligée de vous consulter, non, mais tu te rends compte ! Incroyable ! Ah, si j’avais pas été obligée je serais pas venue tu penses. Eh, il faut me signer le papier hein ?

Qu’est-ce que vous dites ? Du cannabis ? Ah ah ah le cannabis, le cannabis ! Nous y voilàààà ! C’est là que vous m’attendez hein, je suis sûre ! Vous vous régalez d’avance : les jeunes, le cannabis ! Ah le beau sujet pour la télé ! Gros titres ! Ah on en frémit dans les chaumières ! Le cannabis et les jeunes ! Les jeunes et le cannabis ! Attendez on va prendre le problème bien en face ! Vous avez jamais fumé vous, vous êtes clean vous ! Attendez, y’a un truc que je comprends pas dans votre obsession du cannabis ! D’abord dites-moi, les jeunes, c’est quoi ? C’est quand on a 14 ans, 19 ans, 25 ans, 32 ans ? Les jeunes je sais pas ce que c’est ! Et le cannabis c’est quoi ? Moi je fume une bouffée d’un pétard qu’on me passe et je ne demande pas ce que c’est. Du coup moi le cannabis et les jeunes je ne sais pas ce que ça veut dire !

Tiens, je vais vous donner un conseil, si vous permettez madame la psychologue !… Pardon ? Ah vous permettez pas ! Ah oui, c’est vous l’adulte donc, pas de conseils ! Bon comme vous voudrez ! Mais c’est la première fois qu’on me fait le coup ! C’est drôle ! Vous dites : (grosse voix)« C’est moi l’adulte ! » C’est bizarre. D’habitude quand il y a un problème c’est toujours sourires de pitié et voix douce, genre : (voix douce)« Allez les jeunes, dites-moi tout !!» Vous non ! Vous, vous dites : c’est moi l’adulte ! Ça fait bizarre… Vous êtes quand même un peu coincée, non ? Les psys et machin chose c’est toujours un peu genre : je me regarde le nombril d’abord et je cause après, non ?

On en était où ? Ah oui, le cannabis ! C’est quoi la question ? Est-ce que j’ai conscience d’avoir franchi la ligne rouge ? Aaah la question ! La ligne rouge elle est où ? C’est la loi dont vous parlez là ! Et la loi, moi, je sais pas ce que c’est. Le juge m’a dit : « Vot’cas est grave ! », ça m’a fait rigoler, il était pas content le juge, pas content du tout ! Il s’est foutu en rogne. Je sais pas pourquoi. Ben oui, je sais qu’il faut pas rigoler devant un juge, bien sûr, mais un juge qui te dit : « Vot’cas est grave », moi ça me rappelle la vodka qu’on a bue ! Ben oui, à la fin on a bu de la vodka , je vous l’ai déjà dit. L’anniversaire de Nicolas, faut bien s’marrer quand même, c’est pas tous les jours !

Qu’est-ce que vous dites ? Faut que je revienne ? Non, pas question ! Ah, c’est le juge qui l’a dit ? Plusieurs séances avec la psychologue ? Avec vous ? Bouh là, non mais attendez, si tous ceux qui boivent un coup de temps en temps doivent passer devant une psychologue vous allez pouvoir vous payer des pulls en cachemire et des voyages en Tanzanie orientale !

Un délit ? Ce qu’on a fait là, c’est un délit ? Je sais pas ce que c’est, moi, un délit ! On n’est pas des délinquants tout de même ! On s’est juste marré un peu. La vodka oui ; on a fumé des pétards d’accord ; et alors ? Il est où le problème ? Bon vous voulez pas me signer le papier du juge, c’est ça hein ? Ben pourquoi ? Ah, on n’a pas encore parlé de l’essentiel ?!! Ben qu’est qu’il vous faut ! J’ai tout raconté, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Parler de moi ? Et là, j’ai pas parlé de moi ? Non, écoutez s’il faut que je revienne je reviendrai, ok, mais je dirai plus rien, voilà, on va pas ressasser c’t’affaire pendant des semaines ! Non, non, je dirai plus rien, j’ai rien à dire ! De moi ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de moi ? Hein, qu’est-ce que vous voulez ? Vous voulez que je vous raconte le truc, je l’ai déjà fait, vous voulez que je vous dise pour l’alcool, je l’ai déjà fait, vous voulez que je vous parle de ma famille, je l’ai déjà fait… alors !!! Non, je ne dirai plus rien. Je ne dirai plus rien, plus rien du tout. Plus rien, non, ce serait inutile. Vous pouvez toujours vous brosser, je dirai plus un mot. Plus un mot. Non, fini, plus un mot !

12 réflexions sur « La jeune fille et l’alcool (monologue) »

  1. Bonsoir, voilà je viens de lire votre monologue et il se trouve que je dois préparer un “spectacle” pour ma matière “art du spectacle” en cours, sous le thème que je veux j’ai choisi de faire un monologue, le votre m’intéresse beaucoup alors je voulais savoir si j’avais la possibilité de le reprendre en coupant quelque parties car il sera trop long pour moi ?

    Lou.

    1. Oui, Lou, bien sûr que tu peux. Je te le donne ! Tu es la première à t’intéresser officiellement à ce texte. Bravo! Je dis “officiellement” car je ne sais pas si d’autres actrices s’y sont intéressées; elles ont pu le faire sans m’en parler… Je dois te dire que ce texte n’a été joué que cinq ou six fois. Je l’ai écrit il n’y a pas si longtemps et je me souviens avoir travaillé dessus pendant deux jours pleins d’après quelques notes que j’avais prises au fil des mois. En spectacle il fait huit minutes environ. Il est en effet beaucoup trop long pour une présentation isolée. Tu devras couper. Procède dans tes coupures par paragraphes entiers plutôt que par phrases. Tu sais c’est un truc de rythme. On n’est pas dans la mélodie là, on est dans le débit haletant; c’est j’en suis sûr très intéressant à produire, l’actrice qui le joue ici dans la région le fait avec un dynamisme survolté et une insolence très sarcastique. On peut le jouer autrement. Mais le rythme est très important; un rythme de respiration saccadée. Parle-moi de tes coupures ici sur ce blog si tu en as envie ou donne-moi à voir ici ce que tu as gardé. Je te rassure, je ne suis pas du tout du genre susceptible, ce n’est pas que tu peux couper ce texte, c’est que tu dois le faire. Donc pourquoi pas le proposer ici. Enfin fais comme tu veux, comme tu le sens. J’espère avoir de tes nouvelles et si je peux t’aider… (pour tout dire figure-toi que j’avais écrit un monologue encore bien plus long et que j’ai déjà dû couper dedans une première fois; l’actrice n’aurait pas pu suivre !! Donc tu vois “couper” n’est pas un drame pour l’auteur, c’est plutôt un exercice salutaire !)

  2. Bonjour!
    Je viens de lire avec grand intérêt vos monologues sur les addictions au tabac et à l’alcool. J’aimerais les utiliser dans mon atelier théâtre afin de sensibiliser les adolescents sur ces sujets. M’y autorisez-vous?
    V.

    1. Je vous y autorise naturellement. La seule chose qui m’importe est que vous citiez mon nom dans le programme ou dans la présentation: un texte de théâtre n’existe que lorsqu’il est joué avec le nom de l’auteur. Je vous remercie d’en faire l’usage que vous voulez. Je crois en effet que ces textes conviennent aux adolescents. Puis-je vous demander de faire ici un compte rendu de ces travaux: mise en scène, jeu proposé, attitude des adolescents par rapport au contenu du texte etc. ? Merci à l’avance également pour tout commentaire sur la manière dont ces textes “passent”.

  3. Bonjour monsieur, j’aimerais prendre votre texte pour mon bac option théâtre, mais je voudrais avoir plus de renseignements sur la mise en scène que vous espérez, et surtout, je trouve que la fin est très brute, je voudrais savoir comment vous la voyez joué ? Une sortie ?
    Merci
    Léa

  4. Oui bien sûr ! Joue cette longue scène si tu la trouves à la hauteur de ton style. Pour la fin sur laquelle tu t’interroges, c’est très simple: demande toi de quoi est fait le théâtre. C’est un corps qui parle et mime et chante et bouge, donc lorsqu’elle dit à la fin plus de mots pas de mots, elle signale au spectateur que cela se termine mais elle met en valeur le fait que ce furent des mots d’abord, des mots qui se font chair certes, mais des mots et donc c’est une peu comme un peintre qui dans son tableau montrerait un tableau. Effet de miroir.
    A propos du jeu lui-même tu peux tout inventer. Recherche avant tout la profondeur de la scène plus que l’essuie glace ( va et vient sur le devant) tu peux même parfois disparaître, puis revenir ou t’asseoir sur le devant par moments.
    La phrase clef de ce texte: “la loi, moi, je ne sais pas ce que c’est”. C’est une individualiste égoïste perdue dans un monde qu’elle ne comprend pas. Elle n’a aucune capacité psychologique à se voir. Le propre de l’être humain est de se comprendre: elle, non. C’est une post moderne type, laisse la déployer son discours naturellement, en toute inconscience. Le public au contraire est psychologue, c’est donc lui qui est LA psychologue, et c’est à lui/elle qu’elle parle…Merci pour ce travail qui porte mes textes et courage! N’hésite pas à me recontacter !

  5. Bonjour ^^

    Je me suis penché sur votre texte et j’ai beaucoup apprécié la façon dont l’adolescent/e s’adresse à ce fameux corps médical qui est là pour l’aider. Même si au final, la psychologue n’a pas réellement obtenu les informations qu’elle désirait.
    Alors je me suis demandé si je pouvais emprunter ce texte pour mon option théâtre ? Avec votre accord bien sûr ?

    Merci.

    1. Bien sûr utilisez ce texte comme bon vous semblera. Je ne peux pas mieux vous dire. Si ce texte vous plaît… La jeune fille a un grave problème de socialisation: elle ne connaît aucune règle sociale et se moque de tout. Théâtralement, la curiosité vient de ce que le public figure la psychologue et comme vous le dites, la psy n’est pas sensée comprendre tout à fait. C’est une jeune fille qui ne connaît pas son père, en gros disons qu’elle n’a pas de surmoi. Son insolence est sans borne. Elle n’a pas compris qu’elle appartient à une société et minimise tout ce qui s’est passé. Quand la psychologue tente de lui faire comprendre énergiquement qu’elle doit obéir à la loi, elle est toute désemparée (c’est le moment que je préfère). Vous allez avoir beaucoup de travail, pas seulement de mémorisation… Je vous souhaite bon courage et tenez-moi au courant pour votre option théâtre. Bien à vous. Raymond Prunier. (n’oubliez pas de mentionner mon nom lors de la présentation et merci de vous attaquer à un texte de cette ampleur!)

  6. D’accord, merci des conseils et de m’aider à mieux saisir le texte.
    Merci beaucoup pour votre accord, et ne vous inquiétez pas votre nom sera mentionné, c’est normal ! ^^

    1. Ainsi donc bon courage! Car c’est un vrai travail… je vous avoue que ce monologue à l’origine était encore plus long, mais il y avait surcharge pour l’actrice… vous pouvez m’informer si vous le voulez après l’épreuve de la manière dont elle s’est déroulée… Recontactez-moi si quelque chose vous pose problème… n’hésitez pas! Très cordialement.

  7. Bonjour,
    Tout d’abord bravo pour ce texte qui à su me toucher !
    En parcourant la section commentaire j’ai vu que plusieurs élèves d’option avaient déjà utilisé ce texte, cependant il me plairait de le jouer à mon tour pour mon option théâtre de 1ère, m’y autorisez vous ? Je pense aussi à le couper si j’ai de trop grande difficultés d’apprentissage. Serait -il possible pour cette jeune fille de fondre en larme à la fin ?
    Merci beaucoup, Charlotte BERRY.

    1. C’est un texte difficile chère Charlotte, parce qu’il est long et que le ton n’est pas si facile que ça à trouver. C’est l’insolence qui domine. Elle n’a aucune idée de la gravité des faits qu’elle raconte.
      Cela dit d’une manière générale; mais il y a plusieurs tons et histoires et manières de dire tel ou tel passage. Je vous souhaite bon courage! Si vous vous êtes arrêtée à ce texte vous devez donc vous y mettre. Le raccourcir pourquoi pas. Et qu’elle fonde en larmes à la fin oui bien sûr! Ne vous gênez pas. Vous voulez qu’elle “craque” et vous avez sans doute raison. Laissez vous aller à ses humeurs et aux vôtres.
      Encore une fois bon courage et merci pour ce choix. Bien à vous. C’est très courageux de votre part. Tenez moi au courant de l’avance de votre travail. N’h&sitez pas.

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