croque le jour 42 (fin mars)

la pure glace ne brûle plus mes bronches

l’air attiédi me fait oublier la gorge encore piquée

se mêle au vent léger le ramage des oiseaux bâtisseurs

ma voix s’efforce de chanter claire – finies les vapeurs aux lèvres

le manteau garde l’hiver suspendu au silence de l’entrée