l’à peu près des jours est notre chance
un sourire indulgent s’esquisse avec le pas
le vol n’étant permis qu’aux oiseaux
je me plais à sauter les flaques et les ornières
rythmant joies et risques sur le fil de mes refrains d’enfant
Le blog de Raymond Prunier
l’à peu près des jours est notre chance
un sourire indulgent s’esquisse avec le pas
le vol n’étant permis qu’aux oiseaux
je me plais à sauter les flaques et les ornières
rythmant joies et risques sur le fil de mes refrains d’enfant
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Image ravissante d’un Raymond qui me fait penser à une des plus belles photos d’Henri Cartier Bresson. Un noir et blanc somptueux avec un homme sautant au dessus d’une flaque. La photo est aérienne. Je vais essayer de la trouver.
https://inshinytee.fr/blogs/geek/analyse-photo-derriere-gare-saint-lazare-bresson
Voilà, Raymond, c’est vous !
https://fingersart.wordpress.com/2011/01/27/henri-cartier-bresson-place-de-leurope-1932/
Autre développement de la photo révélant le reflet du promeneur qui saute – comme un double en miroir. Elle devrait vous ravir !
Oui vous avez raison c’est une photo ce poème, bien sûr mais c’est l’esprit de ces petits poèmes d’été, non des instantanés visuels mais comme saisis sur le vif à l’intérieur de la conscience.
tous vos mots sont justes: haïkus, pirouettes, surgissement, affleurement; “partage de silence avec celui qui les lit” est une formule très heureuse.
De loin en loin,sur les rives du fleuve, nous regardons passer les mots…
Je me suis permis de rapprochement avec cette photo d’HCB car vous aussi saisissez par vos mots et l’architecture de vos poèmes un “instant décisif”.
“L’à peu près des jours” mais pas celui du choix des mots, des rythmes, des blancs de la composition correspondant à une idée qui traverse votre envie d’écrire.
Vos petits poèmes d’été me font penser à des haïkus, brefs, avec un dernier vers à contre-courant, abrégeant une histoire par une pirouette.
Suscitant par les relations entre les mots un mouvement de pensée dans l’instant de son apparition, un surgissement, un affleurement.
Aussi parce que c’est un partage de silence avec l’invité qui les lit.