une fois les fenêtres refleuries
je t’inviterai
la vie entrera avec toi
l’aube de mars augurera
le cortège rouge des fruits
quand les destins s’éclairent
le passé compris
le ruisseau des rayons
emportera les ombres
et cours d’école en écho
ça criera les enfances
sur les graviers d’avril
tu me tendras la main
je te tirerai au seuil
les bonjours afflueront
tu riras de me voir
de te voir dans mes yeux
une vapeur volera dans l’entrée
ta robe brûlante
celle qui dormait oubliée
se froissera sous mes mains
j’entends les fibres glisser
et ta voix et ton rire
dans les pièces rajeunies
Poème déjà paru en début d’année, il me semble que son actualité est désormais plus évidente.