Qui ne dit mot qu’on sent ?
Biberon : bouteille à la mère.
Pour prendre son pouls il faut enlever sa montre : la vie n’a qu’un temps.
Les images omniprésentes suscitent une distance qui explique le succès des déodorants.
Terrible pour l’humanité, ce jour où Oppenheimer déclara : « Il serait souhaitable que nous fissions de l’atome ».
Après le passage d’une voiture sur l’asphalte mouillée, le silence qui suit n’est jamais de Mozart.
Le jogging : plagiat du flux tendu des marchandises.
En passant devant les gendarmes, il s’assurait toujours qu’il avait mis sa ceinture. Même à pied.
Les révoltés de la société s’abreuvent de fictions criminelles – romans, films, séries – où les représentants de l’Ordre sont intelligents et courageux.
On vit et bientôt on n’est que dalle.
Bonsoir M. Prunier,
ce petit mot pour vous informer que je me suis permis de vous citer dans un de mes commentaire :
http://blogs.mediapart.fr/blog/mireille-poulain-giorgi/260815/pour-anne-cg-ces-pensees-echevelees?onglet=commentaires#comment-6837009
C’est très aimable à vous cher enniop d’avoir bien voulu relayer un aphorisme de mon “cru”… qui m’en rappelle un autre qui n’est pas de moi mais qui est bien plus drôle: “Un accusé est cuit quand son avocat n’est pas cru”(Pierre Dac?). Ou celui-ci abyssal (de Jean Pouillon): “Croire, c’est croire que l’on ne croit pas”. Je vous salue et vous remercie de m’avoir mis sur la piste d’aphorismes en effet remarquables.