parus au milieu du siècle écoulé
mes corps et rêves ont passé la fin du millénaire
à chanter en secret loin de tout
l’imaginaire fut mon vrai lieu
par les textes écrits en me cachant
j’ai fini par m’accorder un nom
PRopre emprunté aux ancêtres
Usant des ruses de l’écrit
N’ayant pour tout bagage
Inépuisable et d’une fragilité discrète
Étrange ou cliché comme il plaira
Rehaussé d’une musique rare
j’entends le chant des fleurs de cet arbre
qu’aucun éclair ne peut briser
car il est tout entier dans ma tête
il accroît de ses fruits bleus
la suite finie de mes écritures
où il fait bon vivre encore un peu