Merci Raymond pour ce moment rare où les mères des soldats sont honorées avec tant de pudeur et de tendresse. Vous écouter tous les deux dans ce froid et brumeux 11 novembre est émouvant.
Avec la brume pour décor. L’eau saturait l’air, au bord de l’étouffement. Grâce au micro la voix volait douce et têtue. Les mères et ein Vater ont été reçus comme un couple d’antan, bienveillant, mais qui regrettait de n’avoir pas assez veillé sur son enfant puisqu’il avait dû être sacrifié à rien du tout. Faible bienveillance contre la brume des temps.
La réconciliation des douleurs. Toute l’œuvre de mon père, entamée peu après la signature du traité entre De Gaulle et Adenauer.
dites m’en un peu davantage
C’est l’œuvre d’une vie, non?
moi également.
A la suite du traité de l’Élysée signé en 1963 par le Président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer, et sous l’égide de l’Office franco-allemande pour la jeunesse crée en 1963, il organisa à partir de 1964 des rencontres de jeunes fils de postiers français et allemands. Par la suite au sein d’associations d’anciens combattants (UFAC, Fédération Mondiale des Anciens Combattants. etc.) et notamment dans des éditoriaux de leurs journaux il s’efforça de lier devoir de mémoire et devoir de réconciliation.
Aujourd’hui le premier item semble vouloir balayer le second (il y aurait aussi beaucoup à dire sur l’état déplorable des relations entre l’Ouest et l’Est depuis la disparition de Chirac). Le couple franco-allemand reste néanmoins fort. J’en veux modestement pour preuve une expérience professionnelle au sein de l’entreprise Orange dont je suis retraité. Je faisais partie en l’année 2000 d’une équipe projet pour une refondation du système d’information descriptif du réseau de transmission hexagonal (fibre et cuivre). Deux candidats s’affrontaient, dont un utilisé par Deutsch Telekom). Ce fut ce dernier qui l’emporta, plus pour des motifs politiques que techniques. J’ai repensé alors à mon père.
Merci Raymond pour ce moment rare où les mères des soldats sont honorées avec tant de pudeur et de tendresse. Vous écouter tous les deux dans ce froid et brumeux 11 novembre est émouvant.
Avec la brume pour décor. L’eau saturait l’air, au bord de l’étouffement. Grâce au micro la voix volait douce et têtue. Les mères et ein Vater ont été reçus comme un couple d’antan, bienveillant, mais qui regrettait de n’avoir pas assez veillé sur son enfant puisqu’il avait dû être sacrifié à rien du tout. Faible bienveillance contre la brume des temps.
La réconciliation des douleurs. Toute l’œuvre de mon père, entamée peu après la signature du traité entre De Gaulle et Adenauer.
dites m’en un peu davantage
C’est l’œuvre d’une vie, non?
moi également.
A la suite du traité de l’Élysée signé en 1963 par le Président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer, et sous l’égide de l’Office franco-allemande pour la jeunesse crée en 1963, il organisa à partir de 1964 des rencontres de jeunes fils de postiers français et allemands. Par la suite au sein d’associations d’anciens combattants (UFAC, Fédération Mondiale des Anciens Combattants. etc.) et notamment dans des éditoriaux de leurs journaux il s’efforça de lier devoir de mémoire et devoir de réconciliation.
Aujourd’hui le premier item semble vouloir balayer le second (il y aurait aussi beaucoup à dire sur l’état déplorable des relations entre l’Ouest et l’Est depuis la disparition de Chirac). Le couple franco-allemand reste néanmoins fort. J’en veux modestement pour preuve une expérience professionnelle au sein de l’entreprise Orange dont je suis retraité. Je faisais partie en l’année 2000 d’une équipe projet pour une refondation du système d’information descriptif du réseau de transmission hexagonal (fibre et cuivre). Deux candidats s’affrontaient, dont un utilisé par Deutsch Telekom). Ce fut ce dernier qui l’emporta, plus pour des motifs politiques que techniques. J’ai repensé alors à mon père.
Bien à vous
https://renepeyre.blogspot.com/
bien sur
jeune filles et fils de postiers (bien sur)