petits poèmes d’été 18

18

les esquifs de papier que je délivrais en amont

resurgissaient vifs hors des piles du pont

pantins sur vaguelettes ils filaient loin

en route vers l’horizon j’interroge désormais l’océan

dis-moi où sont passés mes bateaux

2 réflexions sur « petits poèmes d’été 18 »

  1. En ai-je fait de ces petits bateaux de papier…
    Quand le balayeur des rues ouvrait l’arrivée d’eau des caniveaux nous les posions mon frère et moi dans la rigole et les suivions jusqu’à la bouche de l’egout qui les avalait comme un ogre.
    Vous lire me plonge dans l’enfance. Que de souvenirs… Mais je ne me demande plus ce qu’ils sont devenus.
    Après ce fut les avions en papier. Encore du pliage. Et des courses pour savoir celui qui volerait le plus longtemps.
    Passion origami transmise intacte aux enfants puis aux petits-enfants.
    Merci.

Les commentaires sont fermés.