Les vagues les plus lointaines
tracent à main levée
une ligne si parfaite
qu’un effroi même sous le feu d’été
parcourt la colonne frêle qui me tient
je tremble alors de cet obscur glissé
au moment où les lames s’effacent
c’est un presque violet
nuit de mer
qui naît du bleu des eaux
frôlant le ciel