Départ 7

vous êtes en grande misère souffle-t-elle 

l’effroi se lit sur votre visage

il vous plaira d’habiter cette masure 

tassée par le vent et les décennies 

diable oui fait-il

pour une ou deux saisons volets ouverts murmure-t-elle

j’aime voir les yeux enfin desclos de ce royaume des souris

ah vous aurez besoin du matériau de base 

je m’en charge

il lui assure qu’il cherche le silence

l’absolue solitude et le dénuement 

le vide dit-il trois fois en fixant l’horizon 

le ressassement de la mer aux feuillages 

il ajoute qu’il vénère son étonnante bienveillance