vous êtes en grande misère souffle-t-elle
l’effroi se lit sur votre visage
il vous plaira d’habiter cette masure
tassée par le vent et les décennies
diable oui fait-il
pour une ou deux saisons volets ouverts murmure-t-elle
j’aime voir les yeux enfin desclos de ce royaume des souris
ah vous aurez besoin du matériau de base
je m’en charge
il lui assure qu’il cherche le silence
l’absolue solitude et le dénuement
le vide dit-il trois fois en fixant l’horizon
le ressassement de la mer aux feuillages
il ajoute qu’il vénère son étonnante bienveillance