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à son grand étonnement
il s’attarde sur les feuilles vétustes
cornées de plaintes
il écoute le vieil été
tombé en miettes
ce qui l’encourage à allonger le pas
il vise une maison délabrée
où il fera bon se lover
quelques œufs de février
grésilleront dans la poêle de cuivre
il voudrait tant se nourrir chichement
d’eau et de quelques herbes
dans un baraquement d’après-guerre
hanté des araignées qui ont tout vu
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sur la crête contre le vent
la machine de vivre le soutient
la chandeleur le fixe
dans la rudesse il apprécie
l’effort où l’on chante
en sa gorge revenue des peurs
des airs qui se nourrissaient du silence
et voici que vivement stimulée
revient la teinte rouge des grands troncs
il en appelle à la mer
tu te souviens
murmure-t-il l’imaginant
hautement furieuse
noire du ressac