en cette fin de matinée de juin
il éclate en sanglots à la porte de la grange
il brise le fouet en deux le jette dans l’âtre mort
le chat se frotte à son mollet
il glisse le sac à bandoulière contre son corps
ferme les contrevents sans faire grincer les gonds
rend les clefs mille promesses
la propriétaire essuie ses joues
là-bas fait-il en désignant la rivière
au milieu des blés il entend frémir les tiges
comme un coup de vent incongru du solstice
le soleil fou arrose les épis ça craque
il s’arrête mais le froissement continue
il se retourne une femme avance sur ses traces