les rares aigus des enfants perdus dans la cour de l’école
s’étouffent sous quelques pas qui claquent sur un faux rythme
c’est un ensemble maladroit qui joue sa musique jusqu’à l’avenue
les notes émiettées dans le silence éclatent à travers l’air froid
des cris de joie isolés craquent longtemps sous les arbres roses