les cimes se rapprochent
là où tu lis une branche lourde
posée à mi chemin du ciel
où clignent mes yeux tes yeux
cherchant le bouclier d’Orion
hasardeuses constellations
les signes se raccrochent
là où tu vois la brume louche
rosée déjà dans la main du ciel
et la ligne du regard bleuit
l’enfance où nous étions
cahoteuses imprécisions
et tes mines sous le porche
là où luit la lune rouge
oser un plein chant de ciel
tu signes de ton art de nuit
des serments où nous sourions
ah les heureuses inventions
du rêve